Souvent, les efforts qu’on met à se motiver à bouger sont plus grands que ceux qu’on met à… bouger. La cause? Notre petite voix décourageante. Vous savez, celle qui dit : « appuie sur snooze juste une dernière fois » ou « demain on va au gym, promis, juré, craché, mais demain, ok? » Cette petite voix, on peut la contrôler et voici quelques trucs pour y arriver.

1. Reconnaître les pensées négatives pour les neutraliser. Il ne suffit pas d’ignorer les pensées négatives. Lorsque notre pensée commence à prendre une tangente négative, il faut consciemment cesser l’élan et prendre le temps de reconnaître le message. En s’attardant à identifier ces messages négatifs, on se donne l’énergie nécessaire pour les neutraliser. Remplacez : « C’est teeeellement difficile! » par « Oui, je sais c’est difficile, mais tu es en train de le faire! » « Ça ne vaut pas la peine! » par « C’est mon corps et je mérite d’en prendre soin. » Ça paraîtra bizarre au début, mais après quelque temps, les pensées négatives s’estomperont et vous retrouverez le plaisir d’être active.

2. Changer sa façon de dire les choses. Peu importe ce que vous faites pour rester active, vous recevrez inévitablement des commentaires de type : «  Wow, tu as l’air en santé depuis que tu fais du sport! » Soyez consciente de la façon dont vous formulez votre réponse. Certaines femmes ont tendance à se dévaloriser lorsqu’elles reçoivent des compliments. Au lieu de répondre « Oui, mais je cours aussi vite qu’une tortue », appropriez-vous le compliment. Dites quelque chose du genre : « Merci! Je vais au gym deux fois par semaine! »

3. Célébrer ses accomplissements. Fixez-vous une série de petits objectifs et célébrez-les au fur et à mesure que vous les accomplissez. Vous avez couru cinq fois 30 minutes cette semaine? Félicitez-vous d’une « bine imaginaire » ou gâtez-vous avec un après-midi au spa. Concentrez-vous sur ce que vous avez accompli, pas sur ce qu’il vous reste à faire, cela vous donnera encore plus de raisons de célébrer.

4. Couper le sifflet aux pensées négatives. Le silence total peut parfois se remplir trop facilement de pensées négatives. Divertissez-vous avec une bonne liste d’écoute ou une belle conversation en vous entraînant avec une amie.

5. Être réaliste face au succès. Prête pour un peu d’honnêteté brutale? Vous n’excellerez jamais dans tous les sports et vous ne prendrez pas toujours plaisir à vous entraîner. Et c’est parfait comme ça. Si courir vous ennuie, choisissez une activité qui vous stimule. Si vous n’aimez pas les entraînements en groupe, créez votre propre entraînement en solitaire. On ne vous dit pas d’abandonner ce que vous faites, mais bien de choisir judicieusement une activité qui vous motive réellement. C’est comme ça qu’on prend plaisir à bouger.

6. S’éduquer à s’aimer. Souvent, on traite les autres mieux que l’on ne se traite nous-mêmes. Lorsqu’un enfant apprend à faire du vélo, on l’encourage et on le félicite constamment, et ce, à chaque petit progrès. Et lorsqu’il tombe, on ne lui dit pas qu’il est maladroit, on lui dit que ce n’est pas grave, qu’il suffit de se relever et de continuer. Pourquoi ne pas se traiter soi-même avec la même douceur, la même gentillesse, la même empathie?

Être positif, ça s’apprend, avec beaucoup de pratique et il faut savoir être patient. Surtout lorsqu’on se lance dans un nouveau défi. En étant consciente de notre processus de pensée, on peut arriver à dire à nos pensées négatives d’aller prendre l’air!